Transport maritime et transitaire au Maroc

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Le Maroc est un pays situé en Afrique du nord qui compte plus 34 millions d’habitants. Avec ses plus de 1800 km de côtes, le Maroc est logiquement très ouvert sur la mer.

Comme la France, une partie de ses rives est méditerranéenne, l’autre est atlantique Le transport maritime est ainsi une branche capitale pour l’économie du Maroc. On estime aujourd’hui que ce fret de marchandises représente plus de 95% de son commerce extérieur. Ce marché est en forte croissance et  a nécessité d’entreprendre de grands chantiers comme des réformes portuaires ou encore le renouvellement d’infrastructures.

On compte aujourd’hui 13 ports de commerce au Maroc parmi lesquels le port de Casablanca, de El Jadida-Jorf et évidemment celui de Tanger avec plus de 39 millions de tonnes et qui est connecté à plus de 160 ports internationaux.  La connectivité maritime du Maroc est en croissance, il est notamment classé 16eme dans le classement mondial et 1er en Afrique.

Vous souhaitez déménager au Maroc ?

Chaque année de nombreux expatriés français choisissent le Maroc pour s’y installer. Le pays ne manque en effet pas d’atouts. Son climat avec son soleil, la proximité de la mer ou encore son patrimoine historique sont autant de qualités qui sauront vous convaincre. Le pays est à à peine 2h d’avion de la France. Sur le plan professionnel, certains secteurs d’activités sont très développés et intéressants pour les expatriés comme les centres d’appels mais également le tourisme.

Tout savoir sur l’économie au Maroc avant de déménager

Depuis le début des années 80, le Maroc opte pour une politique d’ouverture économique dite libérale. Une politique qui vise une plus grande intégration du Maroc dans le commerce mondial, avec une importance du libre échange. En effet, de nombreuses transformations des structures économiques et financières ont été effectuées. L’objectif est très simple : accélérer la croissance économique du pays pour améliorer les conditions de vie des ménages marocains.

La croissance économique du pays est soutenue par de nouvelles politiques sectorielles basées sur la théorie de l’avantage comparatif. Par avantage comparatif, on incite le pays à se spécialiser dans des secteurs qui lui procurent un avantage comparatif le plus élevé c’est-à-dire dans lesquels les coûts sont les plus bas. Donc, le pays s’enrichit.

C’est ainsi que le Maroc a procédé à la réduction des barrières tarifaires et à l’élargissement des relations commerciales. Cette ouverture sur le monde a été démontrée avec des accords de libre échange. Le pays a mis en place des accords avec l’Union Européenne ou encore avec les Etats-Unis. De par son ouverture sur le monde, Casablanca, capitale économique du pays, est aussi la ville la plus dynamique avec une situation géographique exceptionnelle. Elle dispose d’une zone portuaire et d’un pôle commercial unique pour le Maroc.

Si l’on s’intéresse aux secteurs les plus porteurs pour le Maroc, figure l’agriculture. L’agriculture représente ⅙ du PIB selon les années et emploi près de la moitié de la population active totale. Le secteur secondaire représente lui 30% du PIB national, on y retrouve les activités liées à l’extraction et la transformation du phosphate, l’industrie agro-alimentaire et textile également. Quant à lui, le secteur tertiaire représente environ 40% du PIB avec près de 8% pour le tourisme. Depuis 2014, un plan d’accélération du secteur industriel est en place (Plan d’accélération industrielle 2014-2020).  Pour le pays, l’industrie est le pilier de la croissance et de l’emploi.

Les défis à relever sont les suivants : accroître la part de l’industrie dans le PIB, inciter les grands leaders mondiaux à s’installer sur le marché et avec eux les investisseurs, augmenter la productivité du secteur et augmenter les capacités d’exportations du pays. Le Maroc, s’est aussi engagé au travers de cette stratégie, à considérer les pays Africains comme des partenaires privilégiés. Le tourisme, un pilier incontournable, qui génère une réelle valeur ajoutée puisqu’il reste le pays d’Afrique le plus visité.

Ce qui prône dans nos sociétés actuelles, c’est le tourisme durable : un tourisme responsable, solidaire qui respecte, préserve et met en valeur les ressources patrimoniales d’une nation, afin de minimiser les impacts négatifs qu’il pourrait générer.

Malgré un patrimoine riche, qui attire chaque année des millions de touristes, le Maroc a une réelle responsabilité écologique. En 2006, est née la Charte Marocaine du Tourisme Durable avec une volonté de respect de l’homme et de l’environnement.

En 2008, le Royaume décide de mettre en place une stratégie en faveur de l’agriculture marocaine. Le projet vise à moderniser, à promouvoir les investissements agricoles et à valoriser les producteurs locaux dans le but de mettre l’agriculture au premier plan. Il est arrivé à terme en 2019, avec une hausse des productions dans le secteur. Les constats sont plutôt bons : le part du secteur agricole dans le PIB a doublé, les exportations agricoles ont été multipliées par 2,4.

Aujourd’hui, l’agriculture marocaine est en perpétuelle croissance et cesse de se moderniser. C’est comme une certaine réconciliation du Marocain avec sa terre.