La Guadeloupe est, à la fois, un département et une région d’outre-mer. Sa situation et sa géologie sont particulièrement intéressantes.
La formation géologique de la Guadeloupe
La création de la Guadeloupe, a été édifiée par le frottement et le glissement constants des plaques géologiques sous marines de l’écorce terrestre. La plaque Atlantique faisant pression pour se glisser sous la plaque Caraïbe, fait émerger des îlots. Ce phénomène physique est appelé la subduction des plaques.
Elle se positionne géographiquement en limite de l’océan atlantique et de la mer des Caraïbes, au large de l’Amérique Centrale, exactement sous le trophique du Cancer, non loin de l’équateur.
La Guadeloupe est, en fait, un archipel, composé d’une myriade de petites îles, disposées en forme de courbe orientale, semblable à un arc, s’étalant sur une zone de 850 kilomètres qui ferme la mer des Caraïbes.
Cet ensemble, appelé Arc Insulaire des Petites Antilles, est de formation géologique. Il a émergé par la poussée des trois plaques géologiques, due au frottement de la tectonique des plaques. Cette « poussée », du fond de l’océan, vers le haut, a formé le relief rocheux, dont les volcans qui affleurent à la surface de la terre, en témoignent.
Les formations rocheuses de l’archipel
Ces formations rocheuses sont composées de roches sédimentaires calcaires ou magmatiques, formées par le refroidissement du magma volcanique.
Ces îles sont donc la résultante d’une activité sismique et volcanique ancienne et intense. Les plus anciennes se seraient formées il y a plusieurs dizaines de millions d’années.
Géologiquement, on distingue deux typologies. Les îles les plus anciennes, comme la Grande Terre ou Marie Galante, au sol calcaire et érodé, et les îles montagneuses plus récentes, comme Basse Terre, au sol volcanique.
Une île volcanique et calcaire
La Guadeloupe, par sa situation, dans l’arc oriental des Antilles, est l’archétype représentatif d’une double formation calcaire et volcanique. Elle présente, une zone volcanique jeune : Basse Terre avec le massif volcanique de la Soufrière dont le point culminant s’élevant à 1467 mètres. C’est sur cette zone que l’on retrouve le site géothermique d’eaux chaudes de Bouillante. On y retrouve également une région à dominante calcaire plus ancienne : la Grande Terre.
La géologie expose ces îles aux risques naturels d’éruption volcanique, risque sismique et de tempêtes des mers (tsunami).
Elle exerce, une influence prépondérante sur les facteurs du climat : cyclone, pluviométrie, ensoleillement, et sur la végétation et la flore.