La Guadeloupe comme la Martinique, partagent un même patrimoine culturel, historique et culinaire. La cuisine créole offre un tour du monde des saveurs, internationalement reconnue et appréciée.

La gastronomie antillaise représente une histoire

La cuisine antillaise s’est enrichie d’apports successifs de provenance d’Amérique, d’Europe, d’Afrique, des Indes et du Pacifique. Celle-ci a intégré les différentes traditions culinaires de sa population métissée, au fil des siècles, ainsi que celles des peuples successifs, provenant d’ailleurs, qui ont migré. Les générations d’habitants ont transmis ces savoirs, qui constituent, de nos jours, une particularité culturelle des pays d’outre Mer, sous le vocable de cuisine créole.

Cette cuisine invite aux voyages, elle est savoureuse, colorée, épicée, parfumée, mélangeant les parfums, aromates et saveurs gustatives de la planète. Elle est universellement connue, imitée ou revisitée.

Rien de mieux que l’apprécier sur place, vous bénéficiez de produits locaux, exotiques, frais, de senteurs appropriées, ainsi que du savoir faire, et du tour de main réfutés des membres de la Société des Cuisinières de la Guadeloupe.

Sa notoriété a fait de l’île, l’une des capitales culinaires des Caraïbes.

Tous les ans, au mois d’août, cette cuisine créole est à l’honneur, lors de la Grande Fête des Cuisinières, elle attire tous les amateurs, de plats typiques antillais, des pays environnants. Est-ce cela qui motive un déménagement international en direction de la Guadeloupe ?

En quoi consiste cette cuisine créole ?les-plats-de-la-cuisine-en-martinique

Qu’elle soit préparée pour la famille, les amis ou pour une occasion, elle se conçoit pour faire plaisir. Se régaler, et passer de bons moments ensemble, dans la bonne humeur est important.

Quelques recettes traditionnelles

Ces recettes traditionnelles sont à base de grillades épicées, macérées, et de préparation en sauce. Les produits de la mer y abondent, gros ou petits poissons, crustacées, langoustes, chatrou (poulpe), sont accommodés en blaff ou en court bouillon, de crabes aux noms exotiques, de ouassous (écrevisses), de mataté et matoutou de crabes, de lambis, de calalou de Pâques, de chiquetaille de morue.

Le bokit est un plat carabéen à base de crabe et de siguine (feuille de madère). On cuisine les volailles au lait de coco. Le colombo indien est préparé avec des volailles, du poisson ou des légumes. On retrouve aussi les soupes dont le bébélé (soupe pimentée), le boudin créole, le fameux féroce d’avocat ou d’aubergine.

Le crabe prolifère dans la région. On retrouve différentes espèces : crabe Cirique de mer, crabe Mal Z’oreille, crabe Blanc, crabe Tourlourou (rouge), crabe C’est- Ma- Faute, crabe Barbe. Ils sont tous comestibles.

Le mélange du salé et du sucré

On trouve, également, des préparations mélangeant salés- sucrés. La plupart des plantes et légumes y sont cultivés. Les plantes racines, tubercules tels que l’igname, la patate douce et le manioc, sont confectionnés en farine ou galette.