Connaissez-vous ce «  roseau qui donne du miel sans le secours des abeilles » ? C’est ainsi que les Grecs nommèrent la découverte de ce trésor gustatif, que représente le sucre de canne !

Origine de la canne à sucre

La canne à sucre, plante tropicale, de la famille des graminées, se développe dans les régions chaudes, situées entre les parallèles de 30 ° de latitude nord  et 30 ° de latitude sud, zone de chaleur constante.

L’encyclopédie nous fait découvrir l’histoire de l’origine de la canne à sucre et de la fabrication du sucre.

La canne à sucre est une plante originaire d’Asie du Sud-Est et des îles du Pacifique sud, proches de la Nouvelle-Guinée. Les populations locales l’utilisaient en la mâchant crue, pour en extraire le nectar sucré, depuis… 6000 ans !

Un roseau qui donne du miel sans le secours des abeilles

L’extraction de sucre, à partir de la canne à sucre, a débuté dans le nord-est de l’Inde et dans la vallée de l’Indus.

C’est depuis l’Inde septentrionale, qu’elle s’est répandue en Perse. puis en Grèce, à la faveur des conquêtes d’Alexandre le Grand à la fin du IVe siècle avant J.-C.

Les Grecs découvrent cette plante, « un roseau qui donne du miel sans le secours des abeilles » ! Effectivement, les abeilles pourvoyaient en miel, le principal produit sucrant de l’époque, pendant toute l’Antiquité.

Au X° siècle, les voyageurs et négociants arabes assurent la diffusion de la culture de la canne à sucre. Aussi bien dans les parties orientales (Syrie, Égypte) et méridionales (sud de l’Espagne) du bassin méditerranéen.

Ce sont ces derniers, les Arabes, qui perfectionnent les techniques indiennes de production de sucre. Ils mettent ainsi au point les premières sucreries. Elles permettent d’obtenir du sucre en poudre et des pains de sucre dont ils feront commerce en les transportant par leurs caravanes.

La canne à sucre de La Réunion

Ce n’est qu’au XVII° siècle que des plants de canne à sucre sont introduits sur l’Ile de la Réunion. Elle servait, alors à faire de l’alcool et à alimenter le bétail. Bien que l’Ile soit volcanique, elle y prospère très bien.

Dès 1815, on la cultive pour son sucre, elle supplante les autres cultures introduites et finit par recouvrir 60% des terres cultivables. Le travail de la canne à sucre est très dur, harassant et dangereux.

En raison du relief tourmenté de cette île volcanique, les champs de canne ont été implantés sur la partie côtière. Cette situation nécessite, à la fois, la pratique de deux techniques de récolte différentes : la coupe traditionnelle à la main et la coupe mécanisée, afin de s’adapter au relief.